Bruno Latour : « Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher une crise »
Merci Denis
Ton texte est bien dans la réflexion des « Terrestres Responsables »
Comme dirait Brel « copinons encore »
Bernard
De : CHEISSOUX Denis [mailto:Denis.CHEISSOUX@radiofrance.com]
Envoyé : vendredi 3 avril 2020 20:15
À : Bernard BRUYAT
Objet : RE:Bruno Latour : « Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher une crise »
Latour dit très bien à sa manière ce que nous racontons tous depuis longtemps avec la couche de coronavirus en prime. Il faut des pensées totalement inécoutées des dirigeants comme la sienne, Morin, C Fleury et 50 autres On a aucune idée de la suite, de ce que le peuple français veut . Nicolas Bouzou économiste prone les 60 h par semaine en sortie de confinement …
Que ton pote aime pas Demorand, c’est le ressenti de chacun que je respecte à 100% , on agace tous qq qd on est à l’antenne, moi le premier je vrille les oreilles de certains ; en revanche je défends la qualité de l’info. On peut aussi écouter le populisme de RMC BFM etc
Mais si on doit s informer que sur les réseaux sociaux, c’est une cata
Voici mon texte pondu pour demain 9h50 puis retour CO2 en redif sam et dimanche 13h30 On est en mode le moins de monde possible dans nos locaux donc 100 fois de possibilités.
Bonne soirée Bernard
Chez Daniel Fiévet samedi 4 avril 9h50
Bonjour Denis … (…)
vous aimez bien d’habitude éditorialiser avec une pointe d’humour et une larme de poésie vos émissions et là – dans cette émission consacrée aux contes, une petite histoire de notre quotidien avec vos mots à vous
ZIC
C’était le mauvais temps des journées sans baisers
Le temps des petits jours sans vraies poignées de main
La star du moment était hydroalcoolique et gelée
On ne se poussait même plus du coude/ pour s’dire quand même Bonjour
Mais ça psychotait grave et c’est normal, car de ce nouveau virus/
On n’connaissait pas bien / les coutumes et les us
-Pourquoi Maman, le monsieur il a 80 rouleaux de PQ, 10 kgs de sucre et 35 boites de nouilles dans son caddie ?
-Sans doute qu’il y avait une promo ?
-Une promo sur les neurones atteints par la bêtise pour faire des stocks obscènes dans un pays d’abondance ?
-Oui, c’est sûrement ça mon chéri, ça va te faire un bon sujet de dissertation
Oui … il n’en faut jamais beaucoup pour que le vernis craquèle /
et que le gros chacun pour soi / à la surface / retrouve des ailes
Mais heureusement la solidarité sur le dos des oiseaux en paix était remontée en flèche
Des milliers d’initiatives / qui nous font tous humains et peut être changer de rive
Un virus dévoile les fragilités de nos sociétés / et peut être nos forces de reconstruction demain sur un autre pied/
Oui le vieux monde se meurt, un virus sur l’accélérateur/ mais le nouveau doit-il être à base de 5 G / et de 500 milliards d’objets connectés ?
Et pour la première fois, dites donc, changement de cap … ? ou juste de mots pour faire envie ? /
« Déléguer à d’autres notre alimentation, notre capacité à soigner, notre cadre de vie est une folie »
Les « biens communs » en dehors du marché / sont arrivés sur la table présidentielle, tant mieux.
La nature éternue, les humains toussent /
Effet boomerang … « Je régule, je disperse, je ventile, / moi le virus je vous le fais en mode feux de broussailles … ? ou bien vais-je être plus cool avec elles ou ils / et ménager les jeunes pousses en mettant la pagaille …
La vie se purge comme une cocotte-minute en convoquant les cyclones et les virus du diable
Quelle est la part du feu et la part de la peur ?
La bourse ou la vie / L’enfer c’est les autres / Et moi et moi est ce déjà mon heure ? /
Désolé Mister Trump, la science ne fonctionne pas dans l’urgence et la réponse immédiate. Surtout quand les chercheurs passent plus de temps à trouver des financements qu’à chercher.
On aime se faire peur ? films catastrophes ? la SF a tout dit.
La réalité nous comble, on espère se tromper.
Nos gouvernants font au mieux en navigant comme nous tous/ à vue pour la vie.
Le climat, la biodiversité, substrat premier de nos vies
On les glisse sous le paillasson à la sortie … ?
Et on remet une pièce à consommer et jouir/ et des milliers de milliards dans la machine à détruire ?
C’était le mauvais temps des journées sans baisers
Le temps des petits jours sans vraies poignées de main
Et seul le vent du nord, la bise avec ses grands bras froids pouvait embrasser l’ciel
-Mais demain, Maman, Papa … ?
-Demain … t’en fais pas on pourra de nouveau s’embrasser,
Et les mains se resserrer
Etre et vivre dans ce monde qui nous dépasse
Regardez les violettes sont de sortie
Regardez les hirondelles de rocher, les milans sont arrivés
Ah sinon, je ne sais si vous avez vu cela passer
Mais les premiers tests sont encourageants à l’Institut Pasteur :
Les souris traitées ont arrêté de stocker des nouilles
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D & D retour de CO2 mon amour, reportage au grand air dont on a besoin et dont vous avez le secret à 13h30 auj et demain dimanche …
D Le renard, animal très futé je vous emmène en affût pour guetter le renard futé
D et RV semaine prochaine vers 9h50 samedi
De : Bernard BRUYAT [bernard.bruyat@wanadoo.fr]
Envoyé : vendredi 3 avril 2020 19:56
À : Bernard BRUYAT
Objet : TR: Bruno Latour : « Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher une crise »
A LIRE : OU ATTERIR de BRUNO LATOUR
J’écoute plus les infos à la radio depuis belle lurette (quant à la télé…), et surtout pas l’insupportable Demorand, mais ton copain Latour causait ce matin dans le poste.
Amitiés
Michel (De Marco)